Vous achetez un appartement dans un immeuble en copropriété des années 1960, dont les revêtements de sols ont été entièrement refaits avant la vente, en général avec du parquet flottant rajouté au-dessus (malheureusement, rares sont les artisans ou bricoleurs souhaitant repartir sur un support nu). Et pour cause : au delà de l’aspect chronophage de la manœuvre, l’ancien revêtement était peut-être amianté.
Que ce genre de travaux ait été réalisé afin de le cacher, ou en toute ignorance de cause par simple objectif décoratif, cette composante va donc passer inaperçu lors du repérage amiante du diagnostiqueur.
En effet, seul les parties VISIBLES et NON DEMONTABLE SANS DESTRUCTION peuvent faire l’objet d’un constat. D’ailleurs, la plupart du temps dans ce cas là, l’opérateur aura noté en partie non accessible le sol sous le revêtement.
Voila comment on se retrouve avec un bien comportant de l’amiante, malgré un rapport nous disant le contraire.
C’est pourquoi il faut toujours être vigilant lorsque l’on entreprend des travaux dans son bien immobilier datant d’avant 1997, même avec un rapport de diagnostic avant-vente négatif. Nombreux sont les cas où l’on peut se retrouver à émettre et respirer des fibres d’amiante (meulage, tronçonnage, percements …).
Avant chaque travaux, il faut réaliser un diagnostic amiante AVANT-TRAVAUX pour s’assurer de réaliser son chantier en toute sécurité concernant le risque amiantifère. C’est d’ailleurs une obligation légale incombant au maître d’ouvrage lorsqu’un artisan doit intervenir.
Ce diagnostic, complet et exhaustif, est réalisé suivant un programme de repérage, et comporte des sondages destructifs permettant d’analyser en profondeur chaque matériaux de la pièce où l’on souhaite réaliser des travaux.
Vous voila maintenant prévenus ! A vos outils